1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 15:30

 

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur "Mr. Bojangles" de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

L’optimisme des comédies de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jours.

1 avril 2016 5 01 /04 /avril /2016 15:26
24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 16:11
13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 12:13

D’un petit village du sud de l’Iran aux cités parisiennes, Kheiron nous raconte le destin hors du commun de ses parents Hibat et Fereshteh, éternels optimistes, dans une comédie aux airs de conte universel qui évoque l’amour familial, le don de soi et surtout l’idéal d’un vivre-ensemble.

13 mars 2016 7 13 /03 /mars /2016 12:06

La vie nous rattrape souvent au moment où l’on s’y attend le moins.

Pour Pierre-Marie, romancier à succès (mais qui n’écrit plus), la surprise arrive par la poste, sous la forme d’un mystérieux paquet expédié par une lectrice. Mais pas n’importe quelle lectrice ! Adeline Parmelan, "grande, grosse, brune", pourrait devenir son cauchemar… Au lieu de quoi, ils deviennent peu à peu indispensables l’un à l’autre.

Jusqu’au moment où le paquet révèlera son contenu, et ses secrets.

Ce livre va vous donner envie de chanter, d’écrire des mails à vos amis, de boire du schnaps et des tisanes, de faire le ménage dans votre vie, de pleurer, de rire, de croire aux fantômes, d’écouter le Jeu des Mille Euros, de courir après des poussins perdus, de pédaler en bord de mer ou de refaire votre terrasse.

Ce livre va vous donner envie d’aimer. Et de danser, aussi !

8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 21:50

Comme tous les étés, Mustapha emmène sa famille dans son pays d'origine, le Liban. Retrouvailles amicales et soleil au programme. Mais nous sommes en 2006, à Tyr, dans le Sud du pays, et les bombes lâchées par Israël, au nom de la lutte contre le Hezbollah, ont tôt fait de transformer ces vacances en cauchemar... 24 ans plus tôt, dans une situation similaire, Mustapha s'était exilé en France. Que fera-t-il, cette fois-ci, entre impuissance et culpabilité... ?

8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 21:47

Mathilde a 24 ans. Elle a abandonné ses études d'histoire de l'art pour un petit boulot sans intérêt et vit en colocation avec deux sœurs jumelles. Elle dit qu'elle est heureuse, mais est toujours obligée de boire pour s'en souvenir.
Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante.
Plusieurs mois plus tard et à cause de cet homme justement, elle envoie tout balader et décide de changer de vie.

Yann a 26 ans. Il est aussi diplômé qu'on puisse l'être, mais n'a pas trouvé de travail. En attendant des jours meilleurs, il est vendeur dans un magasin d'électroménager Hi-Tech. Il vit en couple avec Mélanie et ne dit pas qu'il est malheureux, mais souvent, quand il traverse la Seine, il s'imagine qu'il saute et se voit en noyé.
Un soir, alors qu'il est seul, il rend service à son voisin de palier. Pour le remercier ce dernier l'invite à dîner.
Le lendemain matin, il envoie tout balader et décide de changer de vie.

Deux histoires. Deux histoires de jeunes gens de notre temps, repus, mais affamés, polis, mais enragés, qui préfèrent encore prendre le risque de se tromper de vie plutôt que de n'en vivre aucune. (Anna Gavalda)

8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 19:18

 

Avec le temps, certains cinéastes s'assagissent. Pas Maïwenn, qui continue de prendre les émotions à bras-le-corps, de les tordre et les distordre sans fausse pudeur. Après Polisse, son film « policier » si personnel, elle revient à l'énergie brute de Pardonnez-moi, son premier long métrage déjà très autobiographique, pour cette histoire de passion destructrice où une femme finit rompue à force d'aimer « le roi des connards ». Giorgio se présente ainsi, lors de sa première nuit avec Tony, une séquence d'un naturel et d'une crudité verbale irrésistibles. Il est plus séduisant que dix hommes réunis, partager son existence est une promesse de vivre plus fort. Alors, elle signe pour un mariage avec enfant, tromperie, mensonges, regains de bonheur tonitruants, alcool qui console et calmants à dose létale. Dix ans de montagnes russes, jusqu'à la chute.

Ce film est une tempête. Un précipité amoureux. Chaque scène, comique ou tragique, est saisissante. Chez Maïwenn, une simple scène de drague prend une tournure insolite et désopilante : « donner son téléphone » à une fille, c'est la forcer à le rattraper. Et la visite d'un appartement devient un moment d'une rare violence pour une femme qui réalise, soudain, que son mari s'apprête à la délaisser... Rendre leur virginité à des chemins mille fois empruntés, c'est la force de Maïwenn, de son cinéma-vérité. Un cinéma foncièrement honnête, qui se refuse à juger : Mon roi n'est pas le portrait à charge d'un pervers narcissique, mais un film sur l'addiction amoureuse et ses mystères. La réalisatrice confie tout de même à Louis Garrel (si tendre, si drôle dans le rôle du frère de Tony) le soin d'incarner le témoin lucide de l'histoire : être, en quelque sorte, l'oeil du spectateur. On sait le talent de Maïwenn pour diriger ses interprètes. Avec Mon roi, elle se surpasse. Emmanuelle Bercot, impliquée corps et âme dans les rires, les cris et les larmes, mérite bien son prix d'interprétation à Cannes. Mais le film repose, surtout, sur le jeu captivant de Vincent Cassel — philtre d'amour et poison ravageur dans la même seconde. On est comme Tony : jusqu'à la fin, on ne peut quitter ce roi des yeux. — Guillemette Odicino

29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 12:25

http://www.telenantes.com/actualite/article/50-000-personnes-sur-la-route-de-vannes

Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes, le 27 février 2016

Les diverses composantes de la lutte de Notre-Dame-des-Landes (Coordination des opposants, COPAIn, ZAD ...) organisatrices de la mobilisation du samedi 27 février 2016 "pour l'abandon du projet d'aéroport et pour l'avenir de la ZAD", se réjouissent de l'énorme réussite de cette journée, pourtant organisée une nouvelle fois dans un délai très court.
Nous avons vécu ce jour certainement la plus grosse manifestation pour la sauvegarde du bocage de Notre-Dame-des-Landes et pour le soutien à celles et ceux qui font vivre cette ZAD.

Les organisateurs saluent les plus de 60 000 personnes qui se sont déplacées, parfois de très loin (68 cars venus de toute la France), pour apporter leur soutien infaillible à cette lutte emblématique contre un projet inutile - basé sur des mensonges, des secrets et des manipulations - écologiquement et économiquement intenable.
Le convoi venu de l'est était composé d'une cinquantaine de tracteurs - présence voulue symbolique pour rappeler l'enjeu de préservation de la terre agricole - et d'un millier de personnes à vélo dès le point de départ de l'Erette.
Il a rejoint, sous les acclamations, l'impressionnante marche venue de l'ouest, festive, musicale et colorée.

Les nombreux messages de soutien venant de partout (Allemagne, Italie, Turquie, Belgique, Grande-Bretagne, Québec...) prouvent, s'il en était encore besoin, que la lutte au départ locale de Notre-Dame-des-Landes rejoint désormais des préoccupations globales de choix de société. Le constat de l'incohérence entre, organiser la COP21 et, quelques mois après, vouloir construire un aéroport près d'une ville qui en possède déjà un, a été lui aussi renouvelé.

L'ambiance festive qui a régné toute la journée ne doit pas faire oublier la détermination farouche des opposant-e-s pour obtenir rapidement l'arrêt des procédures d'expulsion et l'abandon du projet. Les prochaines semaines seront déterminantes.

L'annonce d'un référendum sur le projet d'aéroport - dont l'organisation reste pour le moins floue et sujette à caution - n'a pas affaibli le mouvement d'opposition, bien au contraire.

On ne lâchera rien ! L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ne se fera jamais !

 

29 février 2016 1 29 /02 /février /2016 12:22

Albert et Edouard sont des survivants de la Grande Guerre. Encombrants pour cette société qui veut oublier l'horreur, ils tentent de survivre tant bien que mal. Las d'être laissés pour compte, ces deux héros trop vite oubliés imaginent une arnaque aussi cynique qu'audacieuse, défiant le patriotisme français