voilà en gros ce que moi j'ai vécu là bas!!! l'énergie du collectif : quelle belle émotion!
Bonjour à tous ...
Vous n'avez pas d'idée pour faire des cadeaux à Noël, vous n'êtes pas créatifs ni inspiré ...
mais vous voulez comme-même offrir des trucs super originaux pour épater vos amis et vos proches ! Pas d'inquiétude ... nous avons la solution !
Il faut absolument que vous veniez au premier MARCHE de NOëL organisé par L'Atelier à Saffré, avec au moins 230 exposants, 2400 L de vin chaud et peut-être même un concert de Chantal Goya en solo !
Cet évènement incontournable aura lieu le SAMEDI 15 DECEMBRE à SAFFRE, de 10h00 à 18h00 à L'Atelier, avec uniquement des créateurs artisans locaux.
....le 17 nov à NDDL, envoi ta carte de soutien!!!!!
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Photographe officiel du clown : ELOI!
Tea-Bag, jeune Nigériane, traverse l'Europe à pied, persuadée que tout là-haut, en Suède, une porte s'ouvrira pour elle. Tania, venue de Smolensk, a franchi la Baltique à la rame, portée par le même espoir. Leïla est arrivée d'Iran alors qu'elle était enfant. Ensemble elles se démènent pour survivre dans une banlieue de Göteborg où elles ont échoué par hasard. Pendant ce temps, le célèbre auteur Jesper Humlin, qui attend l'inspiration en surveillant son bronzage et le cours de ses actions en Bourse, tente d'échapper à la tyrannie de sa petite amie et de sa mère. Le jour où sa trajectoire croise celle de Tea-Bag, Tania et Leïla, c'est le choc. Il découvre l'existence d'une Suède inconnue, clandestine, comme un double " en négatif " de la Suède officielle, laquelle ignore tout de la première. Aussitôt il envisage de détourner leurs expériences à ses propres fins. Mais les jeunes filles n'ont pas dit leur dernier mot... Dans le nouveau roman de Mankell, comédie et tragédie se donnent la main : tour à tour drôle et grave, dérisoire et engagée, cette histoire pleine de rebondissements et de larmes est un conte inspiré du XXIe siècle et un hommage vibrant à des héroïnes bien réelles.
Une femme, la nuit, pleure au volant. De l'autoradio sortent les notes rageuses d'un blues de Nina Simone. Elle se gare sur une aire d'autoroute. Elle restera là jusqu'au petit matin. Depuis des mois, Louise, presque 50 ans, dort dans sa voiture. Elle est du genre rugueux, cette grande tige à la voix éraillée par le tabac. Sourire ? Pour quoi faire, quand on passe ses nuits enroulée dans un plaid à l'arrière d'un break et qu'on bosse comme femme de ménage dans un hôtel ? Louise n'a aucune raison d'être aimable. Pas même avec l'employée des services sociaux qui, depuis six mois, doit lui trouver un appartement...
Ce premier film en dit long sur la précarité d'aujourd'hui. Se laver où l'on peut, manger à l'oeil à la cafétéria, siphonner de l'essence en plein milieu de la nuit quand les autres sont bien au chaud : autant d'humiliations et de systèmes D que Cyril Mennegun peint avec le détail juste, sans misérabilisme. Louise Wimmer est aussi un superbe portrait de femme mûre, abîmée (c'est rare dans le cinéma français), mais qui ne lâche pas. Grâce à une jolie scène où Louise « emprunte » une robe noire, des bijoux et du maquillage, on comprend la femme séduisante et aisée qu'elle a été. Aujourd'hui, il lui reste la dignité. Alors, elle encaisse, Louise. Avec, toujours, le blues de Nina Simone en fond sonore. Elle finira par s'en débarrasser, après une véritable scène de transe à laquelle Corinne Masiero donne toute sa force. Cette comédienne est une révélation, à la fois solide comme un roc et fissurée de partout. A la fin, Louise lève la tête et, de l'autoradio, cette fois, sort un tube planant des années 1960. Quelle belle héroïne...Guillemette Odicino Télérama
Les enfants ont cette faculté de savoir perturber les principes, le cadre, ils ont su s’emparer de l’Histoire avec un grand H pour manifester leurs espoirs et indignations. Dans la jeunesse même des personnages qu’Hermeland-Thomas Lopez photographie,il y a comme une sorte de tension, des pages de l’histoire qui resurgissent, une sourde rumeur de chaînes du passé qui frissonne... Derrière ces images d’enfants emplis d’insouciance, se glisse en silence, un message percutant et émouvant.
Photographies : Hermeland-Thomas LOPEZ
Direction artistique/Mise en scène des photographies : Jane-Gail LOPEZ et Vanessa LELIEVRE
Compagnie O