13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 08:36

9782707317711.jpgFélix Ferrer, séducteur quinquagénaire au système cardiaque peu brillant et propriétaire d'une galerie d'art moderne sur le déclin, s'en va. Il quitte sa femme pour en rejoindre une autre. Il abandonne Paris six mois plus tard et embarque à bord d'un bateau pour une expédition dans le Grand Nord canadien, à la recherche d'objets d'art inuit, enfouis dans une épave échouée sur la banquise. En effet, sur les conseils en investissement de son informateur et assistant Delahaye, Ferrer se décide à aborder l'art ethnique, plus à la mode que la peinture moderne. Il rentre à Paris avec son trésor inuit qui vaut une petite fortune. Quelques jours après son retour, les antiquités disparaissent mystérieusement... Ferrer, de nouveau victime d'alertes cardiaques, se réveille un jour à l'hôpital. Son regard se pose sur une belle jeune femme. Cette fois-ci, de façon surprenante, elle ne l'attire pas...

Par la magie d'une écriture pleine d'ironie et de légèreté, Je m'en vais, faux polar mais vrai roman, récompensé par le prix Goncourt 1999, conduit très progressivement son lecteur au dénouement des intrigues avec une sorte de désinvolture et un humour certain.

Nathalie Jungerman

12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 08:51

gvelo.jpgCyril, bientôt 12 ans, n'a qu'une idée en tête : retrouver son père qui l'a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et qui accepte de l'accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l'amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère. Grand prix du festival de Cannes 2011.

12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 08:39

SAPIN....!Sapin.jpg

11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 20:03

Bd tirée d'un livre (du même auteur), une pièce de théatre et bientôt un film...

à lire, à voir... jubilatoire!

DSC2495Rachel a neuf ans et du mal à composer avec des parents à côté de la plaque, une nounou agresse qui lui mord les fesses, une copine garce et une maîtresse vache. À neuf ans, on est puni quand on donne son avis, on glousse quand les parents pestent et on peste quand les parents gloussent.
Depuis la rentrée, Rachel dort toute habillée avec son cartable. Résultat : elle va user le fauteuil de madame Trebla, une pédopsy pleine de bonne volonté.
De fous rires en conflits, cette grande petite fille explore l'impitoyable monde de l'enfance, un monde qui mène parfois trop vite vers celui des adultes

11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 17:02

Ni-a-vendre-ni-a-louer1733_jpg470.jpgUne voiturette électrique, une maison lilliputienne, une balle de golf, des caravanes à l'envers, deux lesbiennes, un cerf-volant, une famille scoute, un croque-mort qui a le hoquet et des plages abandonnées. Le tout sans paroles, parce que les petits bonheurs, finalement, se passent de mots... Pour son ­deuxième film, le dessinateur de BD Pascal Rabaté refait le coup des Petits Ruisseaux... en encore plus petit : juste une succession d'instantanés de vacances, croqués avec plus ou moins d'inspiration. Certaines scènes ne dépassent pas le niveau d'un sketch de Groland, d'autres, dans leur minimalisme même, dégagent une vraie poésie, une douce mélancolie. Au final, le réalisateur réussit à prouver que certains moments de la vie ne s'achètent pas : plutôt bien pour un film si modeste...


Guillemette Odicino Télérama

11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 16:49

hier nous sommes allés voir Chut de la Cie D'Icidence

au tout nouveau théatre de Redon:

spectacle-chut-de-la-compagnie-d-icidence-ren-2932011164651.jpg

 

allez voir la vidéo: http://www.compagniedicidence.com/allez

c'est vraiment un magnifique spectacle!!!!

A voir absolument!

6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:04

Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine, mais pas sans espoir. Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse, de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption, et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour...

500-Jours-Ensemble-br-fr1.jpgUn garçon rencontre une fille. Puis elle le quitte. Histoire archi-banale, essorée même, qui a donné quelques chefs-d'oeuvre et nombre de navets. Pour son premier long métrage, après des clips remarqués pour Regina Spektor ou Weezer, le jeune Marc Webb signe une délicieuse comédie romantico-pop. Le secret ? Une absence de cynisme devenue rare dans le cinéma américain. Il est aidé dans sa tâche par un couple d'acteurs craquants : Joseph Gordon-Levitt (Mysterious Skin) et Zooey Deschanel. Leur histoire d'amour est astucieusement racontée en saynètes et dans le désordre, comme on effeuille une marguerite. Et, surtout, en musique. Ceux qui ont vu Une nuit à New York, de Peter Sollett, ou Juno, de Jason Reitman, auront une idée précise de ces films où les jeunes héros passent leur temps à discuter musique, rayon pop indé. Et où les chansons choisies (ici Jack Peñate, Feist, Carla Bruni...) trahissent avec humour les états d'âme des personnages.Télérama

5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 22:43

Jean-François, psychothérapeute amoureux d'une de ses patientes, se sent enfin libre de la séduire lorsqu'elle décide d'arrêter sa thérapie. Tétanisé devant l'objet de son amour, Jean-François accumule toutes les maladresses. Il se tourne alors vers Julien, l'un de ses patients qui le consulte pour trouble obsessionnel compulsif de drague. Une initiative totalement absurde. Quoique.

affiche-l-art-de-seduire 

Contre toute attente ce film m'a infiniment séduite. En général, l'image transférée du psy au cinéma m'agace tant, que j'échappe au scénario. Or ici la justesse et la sensibilité de l'approche des personnages ont eu raison de mes réticences.

Ce psy qui veut séduire une femme mais noie son désir avec le poisson dès qu'il pourrait se dévoiler, m'a d'autant plus émue qu'il parvient enfin à reconnaitre celle qui le dégagerait de l'image fascinante et paralisante de la beauté-parfaite-d'Hélène...ou des poissons morts...
Le bouquet de fleur abandonné et séché dans un vase sans eau et sans histoire peut être laissé sans regret pour celle qui sait mettre en récit ses émotions et laisser éclore l'imprécis d'une rencontre...

Dépourvu de cynisme ce film évite l'écueil d'être fleur bleue, il me reste drolement doux critique Télérama

5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 17:45

Cher-Dieu___.jpg

5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 08:57

Mort Rainey devrait être devant son ordinateur, à écrire un autre de ses romans à succès. Mais son divorce le détruit et le prive de toute inspiration. Tout ce qui touche à la rupture devient un véritable cauchemar et sa page reste blanche.
Un jour, un inconnu nommé John Shooter se présente à sa porte et l'accuse d'avoir plagié son histoire. L'homme demande réparation. Malgré les efforts de Rainey pour le calmer, l'individu devient de plus en plus vindicatif. Sa notion particulière de la justice pourrait bien le conduire jusqu'au meurtre.
Forcé de se lancer dans un affrontement qui va le pousser au bout de lui-même, Rainey va se découvrir des ressources d'astuce et de détermination qu'il n'aurait jamais cru avoir. Il va en avoir besoin, parce que l'étrange Shooter semble le connaître mieux qu'il ne se connaît lui-même...

fenetre1.jpg

Qu'est-ce qui peut bien différencier un polar de série américain d'un autre polar de série américain ? Si l'on fait fi des variations saisonnières ­ l'état de réceptivité du spectateur, le nombre de produits made in Hollywood ingurgités dans les jours qui précèdent, etc. ­, on isolera deux variables valables : le potentiel d'invention des acteurs, les libertés prises ou non avec le genre. Ici, la vedette est Johnny Depp, qui donne à son personnage une ironie très particulière, un peu clownesque. Il ne semble pas croire beaucoup plus que nous à cette histoire inspirée d'une nouvelle mineure de Stephen King, où un écrivain alcoolo est accusé de plagiat par un concurrent très remonté ­ John Turturro, savoureusement menaçant. Johnny hagard, la tignasse en bataille, Johnny malmené par une femme infidèle, Johnny victime d'une machination : la star prend un plaisir maso à endosser l'habit du loser. L'auteur-réalisateur, David Koepp, scénariste à succès, utilise plutôt habilement ce contre-emploi. Ici, tout est trompeur, mais c'est la moindre des choses, et l'on comprend qu'il ne faut pas se fier à ce que l'on voit. On sait donc que les conventions du récit ne sont là que pour mieux voler en éclats en fin de parcours, et on peut même en deviner l'issue, si l'on est familier du genre... Ecran de fumée, dérision assumée. Le dénouement accentue la coloration politiquement très incorrecte de cette intrigue où les notion de bien et de mal, de héros positif et de justice immanente en prennent un coup. Hollywood sent le renfermé ? La Fenêtre secrète fait souffler un petit courant d'air frais... Aurélien Ferenczi

Aurélien Ferenczi