6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:04

Tom croit encore en un amour qui transfigure, un amour à la destinée cosmique, un coup de foudre unique. Ce qui n'est pas du tout le cas de Summer. Cela n'empêche pourtant pas Tom de partir à sa conquête, armé de toute sa force et de tout son courage, tel un Don Quichotte des temps modernes. 185 jours après leur rencontre, la situation est de plus en plus incertaine, mais pas sans espoir. Alors que l'histoire fait des allers-retours au sein de la relation parfois heureuse, mais souvent tumultueuse, de Tom et Summer, le récit couvre tout le spectre de la relation amoureuse, du premier coup de coeur aux rendez-vous, du sexe à la séparation, à la récrimination et à la rédemption, et décrit toutes les raisons qui nous poussent à nous battre aussi ardemment pour arriver à trouver un sens à l'amour...

500-Jours-Ensemble-br-fr1.jpgUn garçon rencontre une fille. Puis elle le quitte. Histoire archi-banale, essorée même, qui a donné quelques chefs-d'oeuvre et nombre de navets. Pour son premier long métrage, après des clips remarqués pour Regina Spektor ou Weezer, le jeune Marc Webb signe une délicieuse comédie romantico-pop. Le secret ? Une absence de cynisme devenue rare dans le cinéma américain. Il est aidé dans sa tâche par un couple d'acteurs craquants : Joseph Gordon-Levitt (Mysterious Skin) et Zooey Deschanel. Leur histoire d'amour est astucieusement racontée en saynètes et dans le désordre, comme on effeuille une marguerite. Et, surtout, en musique. Ceux qui ont vu Une nuit à New York, de Peter Sollett, ou Juno, de Jason Reitman, auront une idée précise de ces films où les jeunes héros passent leur temps à discuter musique, rayon pop indé. Et où les chansons choisies (ici Jack Peñate, Feist, Carla Bruni...) trahissent avec humour les états d'âme des personnages.Télérama

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