18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 08:10

Le samedi 22 octobre 2011

de 14h à 19h

au piano'cktail de Bouguenais

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Conférences :

 Quand bébé pleure :

le comprendre, savoir quoi faire...

 

14h30 - ... Les premiers jours

 

17h00- ... Les premiers mois

 

Ces conférences seront animées par un spécialiste de l’allaitement maternel Madame le Dr Laure MARCHAND LUCAS, médecin, consultante en Lactation IBCLC, formatrice au CREFAM et seront suivies de débats

1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 20:03

 un 1er festival du film et de la parentalitéimage_preview.jpg

 

http://www.rencontresautourdelaperinatalite.org/

28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 15:38

L'Europe contre le chatiment corporel???:

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/04/27/la-fessee-en-debat-au-conseil-de-l-europe_1343028_3214.html

 

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Vendredi 30 avril c'est la journée de la non violence éducative!!! Pensez y

22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 12:54

voilà 2 articles que l'on m'a transmis et provenant du           monde

http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2010/01/19/le-lait-pas-forcement-un-ami-pour-la-vie_1293775_3238.html

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http://www.lemonde.fr/aujourd-hui/article/2010/01/16/le-maternage-proximal-fait-des-adeptes-et-provoque-la-controverse_1292686_3238.html

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Voilà qui permet de vous faire votre propre idée, ou du moins de vous donner envie de continuer à réfléchir
et vous documenter sur ces sujets!

2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 12:54
"L'accompagnement a supplanté l'obéissance"
F
rançois de Singly, sociologue à l'université Paris-Descartes, a publié de nombreux livres sur la famille, la vie privée et l'adolescence. Dans son dernier ouvrage, Comment aider l'enfant à devenir lui-même ? (Armand Colin, 160 p., 16,50 euros), à paraître le 1er octobre, il s'inscrit en faux contre les discours sur "l'enfant roi" et décrypte nos nouvelles manières d'éduquer les enfants.


Qu'est-ce qui a changé, en un siècle, dans le regard porté sur l'enfance ?

Dans les sociétés dites de la première modernité, de la fin du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe, la socialisation se résumait à l'apprentissage des règles : le petit apprenait les usages de la vie en commun, les préceptes d'hygiène, les manières de table et, ce faisant, il apprenait l'autorité et l'obéissance. L'application des valeurs de la philosophie des Lumières, comme l'autonomie, était repoussée à l'âge adulte, et encore.

Le grand tournant, c'est la seconde modernité, c'est-à-dire les années 1960. Le regard sur les enfants se modifie profondément en raison, notamment, du discours des psychologues symbolisé, en France, par Françoise Dolto. Les adultes se mettent à considérer que l'enfant est singulier et que le but de l'éducation est de l'aider à devenir lui-même. L'enfant doit donc être respecté en tant qu'être unique, mais aussi en tant qu'être humain : il devient un sujet de droit, comme le proclame la Convention internationale sur les droits de l'enfant de 1989. Ce mouvement est contemporain de la scolarisation massive et de l'apparition d'une "culture jeune" : les enfants ont des goûts musicaux, des vêtements, des jeux propres à leur génération, ce qui était impensable il y a un siècle.


En quoi ce changement de regard sur l'enfant a-t-il transformé le rôle des parents ?

A la culture de la transmission et de l'obéissance succède peu à peu une culture de la découverte et de l'accompagnement. Le parent continue à se soucier de la transmission des valeurs familiales, mais il doit également prendre en compte la singularité de l'enfant, respecter ses droits et accepter la présence de la culture de ses pairs. Je dis souvent qu'il propose à l'enfant une boîte de briques - des activités culturelles, des traditions familiales, des moments de sport -, mais que la règle du jeu est plus ouverte : les parents, comme l'enfant, ignorent ce qui sera construit. Plusieurs modèles, identités, peuvent être bâtis à partir des mêmes briques !

Le "voyage" éducatif a donc profondément changé. Dans la logique de la transmission, le parent avait une autorité supérieure et il savait à tout moment ce qui était le mieux pour l'enfant : il était le guide sévère d'un voyage organisé qui passait par de "grandes" étapes imposées.

Dans la logique de la découverte, l'important n'est pas tant le but du voyage que le voyage en tant que tel : c'est en lui-même qu'il est formateur, car il permet à l'enfant d'accéder à l'autonomie et de développer un soi raisonnable.


Les détracteurs de ces nouvelles manières d'éduquer affirment que ces "parents-accompagnateurs" ont renoncé à tort à l'autorité et à la contrainte...

Quand on regarde de près, en sociologue, les familles d'aujourd'hui, on s'aperçoit que, contrairement à ce que dit, par exemple, le pédiatre Aldo Naouri, les parents fixent des cadres, et ils en fixent même beaucoup : les enfants choisissent très rarement leurs heures de coucher, ils doivent respecter les rythmes de la vie familiale, notamment pour les repas, et ils font l'objet d'une très grande exigence scolaire.

Il y a donc, dans la plupart des familles, un apprentissage continu de la vie collective et surtout, un suivi rigoureux de la scolarité, qui constitue l'élément central de ce qui reste de la transmission. Les enfants d'aujourd'hui ont sûrement plus de terrains d'expression personnelle qu'il y a cinquante ans mais pour l'immense majorité des parents, l'école est non négociable !

Dans le "voyage-découverte", la contrainte n'est évidemment pas absente. Elle prend deux formes : le parent impose à la fois l'explicitation des demandes et le respect du contrat. L'explicitation car , dans une société démocratique, il faut apprendre à discuter avec ses semblables autrement qu'en disant "J'ai envie de..." : l'enfant doit donc faire l'apprentissage de l'argumentation. Le respect du contrat car le parent est là pour imposer les règles du jeu : il peut, par exemple, accepter que l'enfant change de sport, mais à condition d'expérimenter le nouveau pendant un certain temps.

Vous parlez dans votre livre de la "fatigue" des parents. A quoi est due cette fatigue ?

Les principes directifs du modèle ancien étaient simples mais reposants : il fallait, par exemple, donner les biberons à heure fixe et, plus tard, imposer des règles sans argumenter. Le voyage-découverte, lui, est souvent épuisant : il faut décoder les pleurs du bébé, se poser des tas de questions que l'on ne se posait pas il y a cinquante ans, et plus tard, argumenter avec l'enfant et faire la part entre ce qui est légitime que l'enfant exprime et ce qu'il doit apprendre pour vivre en société.

Si l'enfant, en grandissant, joue honnêtement le jeu du voyage-découverte, le parent doit en outre accepter ce que l'enfant est en train de devenir, même si cela ne lui fait pas vraiment plaisir. Ce n'est pas toujours facile !

10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:45

Le dimanche 11 octobre 2009 à 13H30.
Place du Commerce à Nantes.
Quatrième édition de la Grande Tétée.
L’allaitement, un allié pour la parentalité.


Des parents vous proposent une rencontre dans plus de 50 villes en France et dans les Dom-Tom, en ouverture de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel du 12 au 18 octobre 2009 sur le thème : « l’allaitement : un atout en situations de crise».

.. Des centaines de parents et leur bébé allaité poseront pour une photographie souvenir lors d’une Grande Tétée en simultané. Les associations de soutien à l’allaitement maternel, les consultants en lactation, les professionnels de l’allaitement et de la petite enfance sont invités pour informer les parents et futurs parents des réalités de l’allaitement.

.. De 15 villes en 2006 lors de la première Grande Tétée, nous sommes passés à 35 villes en 2007 et 56 villes en 2008 : parents et familles se sont réunis pour rendre visible l’allaitement. Combien serons-nous pour cette quatrième édition 2009 ?

.. La Grande Tétée montre les réalités de l’allaitement, pour des parents qui s’interrogent à l’arrivée d’un enfant. De nos jours, les femmes sont confrontées à des situations d’urgence dans lesquelles l’allaitement devient un véritable atout pour la santé de la mère et celle du bébé. Lors d’une hospitalisation, lors d’une naissance prématurée, dans le cadre d’une fragilité psychologique passagère, l’allaitement peut être un allié quand il est bien encadré. Le maintenir selon le désir des mères, c’est renforcer les compétences des parents dans les situations délicates.

.. L’arrivée d’un nourrisson au sein d’un couple est vécue comme un grand bouleversement de la vie à deux et du statut individuel de chacun.

L’allaitement se révèle un atout majeur pour renforcer ces compétences parentales naissantes, parce qu’il permet aux parents d’être en proximité avec les besoins de leur bébé, et parce qu’il peut créer une sphère d’écoute et de confiance à même d’équilibrer ces relations naissantes.

La participation croissante des années précédentes laisse espérer un beau succès
pour 2009 : rejoignez-nous pour vous informer et voir de près la réalité de
l’allaitement maternel en France aujourd’hui !

A Nantes, La grande Tétée aura lieu Place du Commerce.
Accueil à 13H30, photo à 14 heures.
La rencontre se prolongera ensuite au square Elisa Mercoeur autour d'un goûter .
Pensez à amener un gâteau ou une boisson à partager.


1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 21:02

Pour Vanessa (pleins de bisous et de douceur pour ton petit Aurel) et pour toutes les mamans allaitantes...!



 Eloi 7 mois allaité à 100%

CONSEILS A DONNER AUX MERES POUR MENER LEUR ALLAITEMENT A L'ECHEC !

1. Dites à la mère de "nourrir son bébé toutes les 3 heures", ou d'"imposer à son bébé un planning de tétées"
Dites-lui d'attendre au moins 2 heures entre les tétées ou de programmer des tétées régulières (toutes les 3 ou 4 heures), et de remplir soigneusement un tableau. Ceci aura comme conséquence moins de stimulation du sein, donc une baisse de lait. Le bébé sera affamé et frustré, les parents seront frustrés également et la maman perdra confiance en elle. Soyez sûr de pouvoir ensuite blâmer l'allaitement lors des pleurs.

2. Veillez à ce que "bébé s'habitue au biberon", et surtout à la tétine
Le bébé pourra développer une confusion sein/tétine, et pourra refuser le sein, ou ne plus savoir téter au sein, puisque le bébé ne saura plus que "pincer" le mamelon.

L'introduction de la tétine devra se faire assez tôt (dans les 6 premières semaines du bébé) pour être plus efficace... mais rassurez-vous, même si le bébé est plus vieux (même après 1 an), un biberon donné pourra avoir le même effet ! C'est un bon moyen de moins stimuler le sein, ce qui diminuera la lactation de la maman, laquelle perdra très vite confiance en elle, puisque vous le savez bien : l'allaitement mixte marque le début du sevrage progressif, qui mène au sevrage total du sein en 6 semaines maximum.

3. Dites à la mère qu'elle n'a plus de lait...
Si le bébé veut se nourrir encore après seulement 1 ou 2 heures; ou s'il accepte un complément de 50ml de lait en poudre juste après la tétée; ou s'il pleure tout le temps; ou si ses seins ne sont pas pleins, et
désagréablement gonflés en permanence, ou sensibles, voire douloureux...

Puisque la peur du "manque de lait" est la première cause d'échec de l'allaitement, ces arguments présenteront un atout majeur pour faire douter la maman et lui faire facilement cesser son allaitement, en la
culpabilisant d'affamer son bébé.

Prenez la précaution d'ajouter quelques jours plus tard : "Je vous avais bien dit que vous n'aviez plus de lait !"

Si la maman a au contraire beaucoup de lait, dites-lui bien qu'il n'est pas assez nourrissant ni assez riche pour son bébé, comparativement au lait de vache (les veaux n'ont pas le gabarit des bébés...). Si elle ne
vous croit pas, prescrivez une analyse pour lui prouver, et du coup la démoraliser totalement !

4. Dites-lui qu'elle ne peut pas ou ne devrait pas nourrir son bébé au sein...
Si elle veut manger du chocolat ou de la nourriture épicée; si elle fume ou veut prendre un médicament; si elle retourne de nouveau au travail ou à l'école dans quelques semaines; si ses seins sont trop petits (ou trop gros); si sa propre mère n'a pas réussi à allaiter...

Trouvez autant de raisons que vous pourrez pour la convaincre qu'elle ne pourra pas allaiter, recherchez n'importe quel prétexte pour qu'elle interrompe son allaitement et mettez autant distance entre la mère et le
bébé que possible...

5. Insistez sur le fait que le papa doit donner le biberon
Outre le fait que la tétine fera le travail pour vous dans la mise en péril de l'allaitement, c'est un autre bon moyen pour faire penser que l'allaitement n'est pas très important. Dites à la maman qu'elle a une relation trop possessive avec son enfant.
Le papa est une personne que vous devrez avoir comme allié. Il sera très efficace, car pourra répéter vos remarques tous les jours.

6. Dites à la maman qu'allaiter fait mal, et que c'est normal
Que des mamelons endoloris et crevassés, c'est normal, et que c'est dû à des tétées trop longues ou trop fréquentes. Ne l'informez pas sur le fait que des mamelons douloureux sont le fait d'une mauvaise position du bébé au sein !
La douleur est un excellent stimulus défavorable. Ne lui enseignez surtout pas comment placer le bébé correctement.

Donnez-lui une téterelle à poser sur le mamelon pour que les seins soient moins efficacement stimulés et produisent moins, et faites donner au bébé un bon nombre de biberons avec tétine pour perturber sa succion afin qu'il stimule mal l'éjection du lait en reprenant le sein.

Si la maman a les seins engorgés et douloureux grâce à vos conseils sur la durée et la fréquence des tétées, conseillez-lui de porter des coquilles d'allaitement en permanence, pour augmenter les dégâts. Si vous y pensez, indiquez à la maman de frotter ses mamelons avec une serviette rugueuse pour les conditionner, et les "endurcir".

7. Dites-lui que les bébés au biberon dorment mieux
Expliquez que si son bébé ne dort pas toute la nuit au bout de 2-3 mois, c'est que le lait maternel est insuffisant et qu'il faut donner rapidement un bib de lait artificiel en poudre, avec des farines, car cela aidera bébé à dormir.

C'est une autre bonne façon de faire pour être sûr que le bébé ne stimulera pas la production de lait, car il sera gavé... ainsi le lait sera petit à petit de plus en plus insuffisant.

Si son bébé grossit trop, dites-lui que son lait est trop riche. Si son bébé grossit peu, dites-lui que son lait n'est pas assez nourrissant. Au besoin, faites-lui tirer quelques gouttes de prélait pour lui montrer que son lait "n'est que de l'eau" : le prélait étant d'apparence particulièrement aqueuse, elle sera convaincue par la démonstration.

A ce moment encore, proposez un lait artificiel en lui disant que cela l'aidera. Référez-vous au point 2, pour être sûr de ne rien oublier.

8. Séparez-la de son bébé à la naissance et attendez plusieurs heures avant d'autoriser la première tétée
Ainsi, il y aura une chance que le bébé ait momentanément perdu le réflexe de succion, et vous pourrez mieux convaincre la mère que l'allaitement est impossible dans son cas.

Montrez-lui que l'eau, les compléments de lait artificiel, les pesées et les tétées programmées sont ce qu'il faut faire pour bien s'occuper de son bébé. Faites en sorte qu'elle ne fasse pas confiance en son instinct.
Imposez l'usage de la sucette à la maternité, car "le sein, c'est pour le repas et c'est tout, le sein n'est pas une sucette !"

Puisqu'elle est particulièrement vulnérable à ce moment-là, soyez sûr de placer la maxime "Mieux vaut un biberon donné avec amour qu'un sein à contrecœur", ou "vous savez que les lait artificiels sont très
performants si vous n'y arrivez pas !"... si elle est en difficultés, ces affirmations l'aideront à utiliser le système biberon-tétine.

9. Ne lui expliquez pas les bases du comportement infantile
Ne l'avertissez pas au sujet des poussées de croissance (qui arrivent vers 10 jours, 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois), qui nécessiteront plus de tétées pendant 2 ou 3 jours. Dites-lui simplement que son lait n'est plus nourrissant.

Ne l'avertissez pas pour les coliques du nourrisson... si son bébé se tord de douleur, incriminez le lait de la maman ! Ne donnez pas les moyens aux parents de gérer ces crises de coliques qui peuvent durer jusqu'à 3 mois.

Ne l'appelez pas ou ne lui rendez pas visite, et soyez sûr de l'abandonner pendant les semaines qui lui sont difficiles.

Vous trouverez des raisons de blâmer l'allaitement à tout bout de champ, et inventez des raisons de cesser l'allaitement au besoin.

10. Ne lui indiquez pas comment conserver une bonne production de lait
Dites-lui que le bébé devra être sevré avant la reprise du son travail, et que pour ce faire, elle devra habituer son bébé au système biberon-tétine. Assurez-vous qu'elle n'appelle pas une bénévole d'associations de soutien à l'allaitement, un consultant en lactation ou n'importe quelle personne bien informée au sujet de l'allaitement naturel. Sinon cette personne risque de lui expliquer qu'elle peut tout à fait continuer, en lui précisant les diverses façons de faire !


Inspiré de "How to make breastfeeding difficult", de Linda J. Smith, 1986.